«Ecoutez mon cri, celui d’un homme gris et ordinaire, un fils du peuple qui aimait la liberté plus que tout, plus que sa propre vie» . C’est le testament que Ryszard Siwiec, un père de famille de soixante ans, enregistre sur son magnétophone avant de se rendre à la fête de la moisson, au Stade de la Décennie à Varsovie,
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le 8 septembre 1968. Là, il s’immole par le feu pour protester contre l’invasion de la Tchécoslovaquie par les forces armées du pacte de Varsovie. Parmi les 100 000 spectateurs se trouvait un caméraman amateur.
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