Le Braqueur raconte l’histoire d’un homme aux multiples talents : Johann Rettenberger, marathonien couronné de succès et braqueur de banques multirécidiviste. Il mesure avec sobriété et précision son rythme cardiaque, son poids, son endurance et son efficacité, aussi bien lorsqu’il court que lorsqu’il braque des banques. Son forfait accompli, il échappe aux forces de l’ordre le visage couvert d’un masque
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absurde et armé d’un fusil à pompe. Il vit caché à Vienne avec son amie Erika et ne cesse de se déplacer, pour aller commettre ses forfaits (jusqu’à trois par jour), grisé par le voyage, le mouvement et la beauté du braquage. Lorsqu’il est découvert, ses pas l’entraînent devant un important barrage de police. Un homme tel que lui ne peut avoir de but : sa fuite l’emmène loin, toujours plus loin. C’est à la fin des années 80 que s’est achevée la fuite de l’homme que les médias ont surnommé « Pumpgun-Ronnie ». Le romancier Martin Prinz est parti de cette affaire exceptionnelle dans les annales criminelles autrichiennes pour écrire L’Envolée belle, maintenant porté à l’écran par Benjamin Heisenberg, auteur d’un premier film, Schläfer, auréolé de plusieurs prix. Le réalisateur montre le braqueur en sportif de haut niveau, en accro aux endorphines, en homme amoureux et épris de liberté, et en vraie force de la nature, mu par une énergie intérieure. Ce film est un thriller aux accents philosophiques mettant en scène un homme énigmatique, un électron libre au parcours fascinant.
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