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D'abord scénariste, (Zazie dans le métro, L'homme de Rio c'est lui), puis réalisateur, Cyrano de bergerac, Le hussard sur le toit, et dernièrement, Bon Voyage, Jean-Paul Rappeneau fait incontestablement parti du paysage cinématographique français. Alors lorsque MK2 décide de sortir son premier film en DVD dans sa collection" Films Français", La vie de château, c'est l'occasion pour notre équipe de rencontrer ce grand Monsieur du septième art made in France. Par un après-midi pluvieux, dans son appartement du 14ème arrondissement, Jean-Paul Rappeneau se souvient de ce bel été ensoleillé en compagnie de Catherine Deneuve, Pierre Brasseur et Philippe Noiret…
Un petit peu enrhumé, le cinéaste revient donc sur ce qu'il qualifiait à l'époque de comédie ballet durant l'occupation, ses souvenirs, ses anecdotes de tournage, et sur le soleil illuminant le visage de Catherine Deneuve… Il n'est pas pour le cinéma politique ou engagé, "ni pour les grands discours, le cinéma doit avant tout raconter une histoire. Et si, en plus, elle fait réfléchir, c'est encore mieux"... Le film, qui avait connu un joli succès à l'époque avait pourtant été difficile à produire : "l'idée d'une comédie sur une période si grave faisait peur"… Car, comme il le reconnaît lui-même, on ne peut pas rire de tout ; d'ailleurs, La vie decChâteau était d'ailleurs écrit à l'origine comme "un drame de la résistance" !
En véritable dvdvore, il nous confie qu'il est devenu, comme beaucoup de ses confrères, un véritable collectionneur, qu'il en regarde un par jour car n'aime pas beaucoup la télévision… Ce qui ne l'empêche pas pour autant de faire parti des premier spectateur en salle, pour des films comme le nouveau monde, ou orgueils et préjugés dernièrement, ou encore a history of violence, son film préféré de l'année passée… Sans oublier Arnaud Desplechin et Olivier Assayas, qui font parti de ses coups de cœur du côté de la jeune génération…
Et lorsqu'on lui demande s'il a un mot à dire aux internautes, il répond un peu gêné, un peu inquiet, qu'il espère simplement que son premier film n'a pas trop vieilli…
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Propos recueillis par Aurélie Maulard (Paris, mars 2006)