C’est le parcours de deux âmes portées par une forte amitié auto-destructrice. Dans La fête est finie, il y est question de dépendance affective et, en parallèle, du soutien de son prochain. Ici, pour se sortir de la spirale infernale de la drogue - sans tomber dans les clichés d’un tel sujet. Car c’est là la force du premier film de Marie Garel-Weiss : ne jamais sombrer dans le sensationnalisme et la facilité du traitement de deux toxicomanes, Sihem et Célèste - respectivement incarnées par Zita Hanrot et Clémence Boisnard. Deux personnages qui vont se rencontrer et vivre une histoire forte, une amitié charnelle comme il en existe peu et dont la force prend aux tripes, résonne à l’écran.
La fête est finie est un film puissant, sensible, à l’image de son trio féminin. Un trio que la rédaction a eu la chance de rencontrer pour un entretien vidéo autour de l’un des immanquables de cette semaine cinématographique. Face caméra : Marie Garel-Weiss, Zita Hanrot et Clémence Boisnard.
La fête est finie, est actuellement dans les salles.
Nassim Chentouf (1er mars 2018)