Ce mardi est “Chahar shanbeh souri”, une fête du feu plurimillénaire. Rouhi, une jeune aide-ménagère qui vit un bonheur complet et va bientôt se marier, est employée pour la journée chez un jeune couple. Elle découvre un foyer en pleine crise, dont la femme soupçonne son mari de la tromper avec une voisine. « De nos jours et en temps
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difficile et complexes, la tragédie naît du conflit entre les forces du bien et celle du bien. C’est à l’opposé de la tragédie classique qui elle résultait du conflit entre les forces du bien et celle du mal. A l’époque, le publique aspirait naturellement au triomphe du bien, mais ce n’est plus le cas aujourd’hui. Le public est incapable de choisir son camp et ne sait plus qui doit sortir vainqueur de cette lutte. “La Fête du feu” est un film sur le conflit des êtres humains. C’est une journée de leur existence pleine de tensions. Nous ne souhaitons la victoire ni la défaite d’aucun des nos protagonistes. Une journée dans la vie d’une famille iranienne, alors qu’une antique fête nationale bat son plein et se transforme peu à peu en défoulement extrême. » Asghar Farhadi
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