Brutus contre César

Il était une fois, une mystérieuse organisation secrète, administré par des anonymes « heureux et discrets », un fabuleux colloque réunissant à la fois des critiques de cinéma, des comédiens, des producteurs.
Une noble Académie visiblement irritée par les agissements de certains cinéastes et qui se jura de défendre la cause noble cause de la veuve et du téléspectateur.

Avec un nom de code digne des meilleurs péplums et une signature digne du personnage de Zorro, l’académie des Brutus n’a pas sa langue dans sa poche en ce début d’année et tend à nous le faire savoir avec l’annonce de son palmarès pour l’année 2007.

Les films bien malades et certaines défections des cinéastes ont donc été vigoureusement épluchés donnant l’occasion aux Brutus de s’exciter gentiment sur les derniers nanars en vogue.
Au palmarès, nous retrouvons Le deuxième souffle d’Alain Corneau avec le Brutus du meilleur film et de la meilleure prestation féminine pour Monica Belluci.
Certains acteurs pensaient y échapper, mais finalement se sont vus rattraper par l’élégant trophée. De Clovis Cornillac (meilleur acteur), à Karl Lagerfeld (meilleure révélation), la cérémonie est venue saluer des acteurs hors du commun et sensationnels jusqu’au bout des doigts.

À l’instar des Brutus de l’année 2006, nous espérons que les trophées seront remis aux nouveaux Brutisés et que ces derniers trouveront un peu de place sur leur cheminée pour accueillir comme il se doit l’objet rare et authentique.

B.C (Le 21 février 2008 – avec AFP)