C'était samedi à Cannes

C'était samedi à Cannes

Une victime des "subprime" sur la Croisette - Barbara Anderson, l'une des victimes des "subprime", parmi des milliers d'autres dans le quartier de Slavic Village à Cleveland (USA), arrivera dimanche à Cannes, invitée par la production du documentaire Cleveland Vs. Wall Street du réalisateur suisse Jean-Stéphane Bron. Présenté à la Quinzaine des Réalisateurs, ce film met en scène le procès fictif que les victimes de ces crédits à taux forts, rêvent d'intenter aux banques.

La fête de l'ambassadeur

Ambiance grand siècle, champagne et gastronomie pour la fête Canal+, vendredi soir, parmi les plus courues chaque année du Festival de Cannes. La chaîne avait investi la place de la Castre, havre de paix des hauteurs de Cannes, à l'ombre d'une chapelle du XVIe siècle, avec vue imprenable sur la baie. Des lustres à pampilles avaient été installés dans les platanes et un dance-floor rythmé par des tubes disco irrésistibles a accueilli les 900 invités jusque très tard.

L'ambassadeur des Etats-Unis en France, Charles H. Rivkin, a fait une entrée remarquée, encadré par ses gardes du corps. Le représentant américain en France et à Monaco passe quelques jours sur la Croisette, après avoir organisé début avril en banlieue parisienne une rencontre entre des jeunes et l'acteur Samuel L. Jackson.

Le juré cannois Benicio Del Toro, les strip-teaseuses du film Tournée de Mathieu Amalric en course pour la Palme d'or, les acteurs Julie Gayet, Vincent Pérez, Guillaume Canet, Saïd Taghmaoui et Gilles Lelouch, l'écrivain Frédéric Beigbeder, le chanteur Dany Brillant et le président des producteurs français Alain Terzian étaient présents, sans compter la famille Canal au grand complet de Bertrand Méheut, président de la chaîne, à Michel Denisot.

Charlie Winston au générique

Charlie Winston donnera un concert privé mercredi sur la plage Audi sauvée des eaux in extremis après une violente houle jeudi soir, obligeant la marque à trouver refuge au VIP Room, tout au bout de la Croisette, pour une remise de prix. Les travaux de stabilisation seront terminés dimanche.

- Michael Douglas en petit comité - Pas de fête hollywoodienne pour "Wall Street, l'argent ne dort jamais" de Oliver Stone. Michael Douglas en tête, l'équipe du film et quelques dizaines d'invités ont fêté la présentation à Cannes, par un dîner organisé au château des Fayères, une villa rococo avec piscine nichée dans un parc à l'abri des regards, entre Cannes et Golf-Juan.

Pharrell Williams donne le rythme

L'acteur américain Chris Tucker, le mannequin-vedette Baptiste Giabiconi, le designer Ora Ito, le joaillier suisse Fawaz Gruosi, le Dj russe Timati mais aussi les chroniqueurs de Canal+ Ali Badou et Mouloud, ont prolongé la nuit de vendredi à samedi au VIP Room qui avait invité la star américain du hip-hop Pharrell Williams et son groupe N.E.R.D. pour un "live" exclusif. Marun Solveig a pris le relais à 3h00 du matin.

La "Palme Dog" a dix ans

Le critique britannique Toby Rose a créé en 2001 un prix parodique, la "Palme Dog" qui récompense le meilleur chien apparaissant dans un film présenté au Festival de Cannes. L'an passé, Dug, le "toutou" virtuel du dessin animé "La-haut" avait été palmé pour sa performance. Pour fêter les dix ans de ce trophée, des acteurs et designers ont été invités à se faire photographier dans une "dog attitude". Antoine de Caunes, Charlotte Rampling et Christian Lacroix se sont prêtés au jeu. La "Palme Dog 2010" sera décerné à la veille du palmarès.

Noel Gallagher, guitariste et chanteur du groupe britannique Oasis, va produire un premier film documentaire sur la musique des années 60 et la maison de disques fondée par les Beatles en 1968, Apple Corps Ltd, selon l'édition cannoise du magazine professionnel Screen.

(15 mai 2100)

© 2010 AFP. Tous droits de reproduction et de représentation réservés. Toutes les informations reproduites dans cette rubrique (dépêches, photos, logos) sont protégées par des droits de propriété intellectuelle détenus par l'AFP. Par conséquent, aucune de ces informations ne peut être reproduite, modifiée, rediffusée, traduite, exploitée commercialement ou réutilisée de quelque manière que ce soit sans l'accord préalable écrit de l'AFP.