Comment rencontrer des stars... par hasard !

Il existe des milliers de stratégies pour coincer les stars sur la Croisette (hors promotion ou interviews) : patiente (attendre à la sortie des hôtels et du Palais), acharnée (les suivre jusque dans leur chambre), ou même moralement limite (se balader avec son gosse et faire en sorte de le photographier avec toutes les vedettes qui passent et qui ne peuvent rien refuser à un gamin).

Cette année, nous avons découvert la plus simple de toute : ne SURTOUT pas les chercher, elles vous tombent dessus toutes seules. Après tout, elles sont tellement nombreuses qu’il n’y a qu’à se poser et attendre.

Ainsi, rien que pour l’édition 2009, on croise et échange quelques mots avec le très discret Ben Whishaw (Bright Star) en smoking à la sortie d’une projection ou Eli Roth (Inglourious Basterds) qui récupère son courrier comme si de rien n’était ; on se cogne sur Kad Merad ou croise le regard de François-Xavier Demaison sur la Croisette.

On discute avec Quentin Tarantino (qui ne voudra pas prendre de photo, mais nous serrera chaleureusement la main) le temps d’une montée des marches matinale ou évite la flash de l’appareil photo de Jean-Marc Barr… On se retrouve à partager un bout de banquette avec Grégoire Colin ou prise en photo sans le savoir avec Guillaume Canet à un concert de Thomas Dutronc ; on se fait payer des coups par des stars du Moyen-Orient et on passe notre temps à rencontrer et tailler une bavette avec Nicolas Bary ; on pourchasse Robert Pattinson toute une matinée pour finir par le filmer presque par hasard. On observe, incrédules, des dizaines d’adolescentes hurler en courant derrière un jeune homme qui se révèlera être le sex toy de Paris Hilton ;

Gaspard Ulliel arriver à Cannes la mine défaite de fatigue ou Ralph Fiennes fuir les paparazzi. On s’amusera de voir Frédéric Beigbeder parader en projo ou Jean-Claude Van Damme grignoter au buffet de Le Drôle de Noël de Scrooge ; l’équipe des Lascars se mettre une mine au Baron ou Mariah Carey faire sa belle à la Villa Murano…

Le tout, sans se forcer… Laissez venir à vous les stars, c’est trop facile. Et c’est pas fini.

Eléonore Guerra (Cannes, le 21 mai 2009)