Décès de Mohamed Bouamari, réalisateur du Charbonnier

Le réalisateur algérien s’est éteint vendredi suite à une crise cardiaque à l’âge de 65 ans. Mohamed Bouamari qui s’inspirait principalement de la guerre d’indépendance de son pays laisse derrière lui trois grands films : Le Charbonnier (19722 - primé au festival de Carthage), L'héritage (1975) et Le premier pas (1979) dans lesquels il s’intéressait aux conflits sociaux pendant cette période. La critique le classait parmi les cinéastes « progressites ».

L’acteur Benchikh Osmane se souvient « il affichait une grande disponibilité avec les comédiens et avait un sens très développé de l’humain » tandis que l’acteur Abdelhamid Rabia remercie le cinéaste et ses films qui « ont marqué la jeune cinéma algérien ».

Sa dernière apparition à l’écran était dans Barakat ! de Djamila Sahraoui. À 65 ans, le réalisateur laisse un vide. « C’était un monument de la vie » conclue Boudjemaâ Karèche, ancien directeur de la cinémathèque d’Alger, vivier du cinéma algérien dans les années 1970-80.

M. B. (4 décembre 2006 – Avec AFP)