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Vendredi 5 septembre. L’équipe des trains Corail est ravie de vous accueuillir à bord de ce train direction Trouville-Deauville… Il est 12h, j’ai faim, je suis morte de fatigue, et pourtant je tremble déjà d’excitation de me retrouver à Deauville. Faut dire que l’année dernière, le Festival du film Américain avait fait fort, très fort même ! Les mimiques de George Clooney, les poses de Brad et Angie, la mèche d’André Téchiné qui vole au vent, les étoiles dans les yeux d’Anna après son interview de Matt Damon, les frissons à la sortie de la projection de Redacted et notre discussion avec Brian de Palma, la si belle Eva Mendes, sans oublier bien sûr les frangins Affleck aussi craquants l’un que l’autre, et la soirée mémorable de La Vengeance dans la peau à la Villa Cartier. Oui, l’année dernière, le Festival du film Américain de Deauville avait carrément cassé la baraque.

Et sur le chemin qui nous mène vers la plage et les planches, on se dit que ce sera bien difficile pour la 34e édition de se hisser au niveau de la précédente… D’autant que beaucoup d’équipes des films ne feront pas le déplacement et que le premier invité que l’on rencontre dès la sortie de la gare n’est pas vraiment celui qu’on attendait… La pluie se tape l’incruste, et, franchement, on s’en serait bien passé. Pas de grosses stars, les averses, le vent… La Dancing Queen va nous faire un remake de Chantons sous la pluie !!

Et puis non. Non, parce que le soleil va finalement chasser les nuages, que des people vont quand même fouler le tapis rouge illuminé par une énorme boule à facette, de Miss France à Jean-Paul Rouve en passant par Stéphane Guillon… Et Carole Bouquet présidente du jury qui se fait désirer, et qui fait bouger ses cheveux sur le tapis avec 15 bonnes minutes de retard. Mais finalement, ce qui fait un bien fou en ce premier jour de Festival, c’est le film d’ouverture, qui va filer la patate à tout le monde : Mamma Mia, le film, comédie musicale basée sur les chansons d’Abba, guimauve rose sucrée mais franchement réussie, qui donne envie de se trémousser jusqu’à pas d’heure en pantalons patte d’éph. Quel dommage, vraiment, que Meryl Streep n’ait pas fait le déplacement ! On avait du mal à l’imaginer dans le rôle et pourtant il lui va comme un gant. Ca aurait été un tel plaisir de l’entendre parler de tout ça…

Petit coup d’œil à la montre, minuit est passé depuis trop longtemps, et la tête remplie de refrains d’Abba, Cendrillon doit rentrer au bercail pour être d’attaque pour la journée du lendemain. Alors même si George et ses potes ne seront pas là, c’est bien dommage mais tant pis…

On s’amusera bien sans eux, na !

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Aurélie Vautrin (Deauville, 6 septembre 2008)