Festival de Deauville : le Grand prix à Mother and child

Le Grand prix du 36e Festival du Cinéma Américain de Deauville 2010 a été décerné samedi soir à Mother and child de Rodrigo Garcia, avec Annette Bening, Naomi Watts et Kerry Washington, qui a pour thème la maternité.

Le réalisateur dresse les portraits de trois femmes dont les destins vont se croiser de manière inattendue.
L'histoire part de Karen (Annette Bening), enceinte à l'âge de 14 ans, qui n'a eu d'autre choix que d'abandonner son enfant.
Trente-cinq ans plus tard, sa fille Elizabeth (Naomi Watts), avocate reconnue, se retrouve elle-même enceinte et s'interroge sur l'identité de sa mère biologique. Quant à la troisième, Lucy (Kerry Washington), elle voit son rêve d'adoption sur le point de se réaliser.

Le jury, présidé par Emmanuelle Béart, a choisi ce drame au sein d'une sélection de douze longs-métrages dont huit premiers films. La plupart de ces films étaient issus du jeune cinéma indépendant américain que ce festival cherche à promouvoir.

Le Prix de la critique internationale a été ainsi décerné à Buried, un thriller haletant de Rodrigo Cortes qui met en scène une prise d'otages en Irak et qui avait été très apprécié du public au moment de sa projection mardi.
Ce film se déroule entièrement dans une boîte recouverte d'une tonne de sable dans le désert irakien. A l'intérieur se trouve Paul Conroy (Ryan Reynolds), un camionneur américain qui dispose de 90 minutes pour trouver à l'aide de son téléphone portable quelqu'un qui accepterait de payer sa rançon.

Le Prix du jury a été attribué conjointement à The myth of the American sleepover de David Mitchell et à Winter's bone de Debra Granik. Le premier raconte les premiers désirs et les premiers amours de quatre adolescents de Détroit et le second met en scène une adolescente de 17 ans qui part à la recherche de son père dans les forêts du Missouri.

Quant au Prix de la révélation Cartier, il est revenu à Holy rollers de Kevin Asch qui a pour toile de fond un trafic de pilules d'ecstasy entre Amsterdam et New-York.

En 2009, le jury présidé par Jean-Pierre Jeunet avait décerné son Grand prix à The Messenger, un film traitant de la guerre en Irak qui était la première réalisation d'Oren Moverman connu jusqu'alors comme scénariste. Parmi les films primés ces dernières années à Deauville, c'est Little Miss Sunshine de Jonathan Dayton, récompensé en 2006, qui a fait la plus brillante carrière, avec un million d'entrées en France.

=> Toutes les infos sur Le 36e Festival du Cinéma Américain de Deauville 2010

(11 Septembre 2010 - Afp)

© 2010 AFP. Tous droits de reproduction et de représentation réservés. Toutes les informations reproduites dans cette rubrique (dépêches, photos, logos) sont protégées par des droits de propriété intellectuelle détenus par l'AFP. Par conséquent, aucune de ces informations ne peut être reproduite, modifiée, rediffusée, traduite, exploitée commercialement ou réutilisée de quelque manière que ce soit sans l'accord préalable écrit de l'AFP.