Happy Birthdead : la fin devait être bien différente

Happy Birthdead : la fin devait être bien différente

Sorti sur nos écrans le 15 novembre dernier, happy birthdead est la dernière production estampillée Blumhouse à avoir cartonné au box-office mondial (114 millions de dollars de recettes pour 4.8 millions de budget). Le film suivait une héroïne coincée dans une boucle temporelle qui revivait sans cesse le jour de son meurtre, et qui tentait de démasquer son tueur. Si le film peut revendiquer une certaine originalité au niveau de son scénario, la conclusion a, quant à elle, failli être bien différente.

ATTENTION ! SPOILERS.

Réalisé par Christopher Landon, happy birthdead ressemble à un curieux mélange entre scream et un jour sans fin avec une bonne dose d’humour noir. Plébiscité par la critique (71% de reviews positives sur Rotten Tomatoes), le film a également beaucoup plu en France où il a cumulé plus de 450 000 entrées.

Si il peut se targuer aujourd’hui d’être un succès vis à vis du public, les premières projections test ne furent, quant à elles, pas vraiment concluantes. La raison ? La fin du film ne plaisait pas du tout aux spectateurs.

En effet, si dans la dernière version du film que nous avons pu découvrir en salles, Tree (Jessica Rothe) arrivait à vaincre la boucle temporelle et à démasquer son tueur, la fin originale était beaucoup plus perverse. D’après les récentes déclarations du réalisateur, la jeune femme restait bloquée dans la boucle et se faisait assassiner encore et encore. Une décision qui n’a pas vraiment plu au public, et qui a contraint Christopher Landon à repenser la conclusion.

 « Les spectateurs étaient tellement énervés, ils avaient l’impression d’avoir été trahis » a déclaré le réalisateur avant d’ajouter : « Ils se disaient qu’elle avait fait tous ces efforts pour rien, qu’elle était devenue une meilleure personne pour rien. On a alors décidé de modifier le final. »

La fin originale devrait néanmoins être présente dans les bonus vidéo du film dont la sortie est prévue pour le mois de mars.

Chloé Valmary (29 décembre 2017)