James Bond, l'agent 000 ?

Le dernier tome des aventures de l’espion le plus connu de la planète ne sera peut-être pas adapté sur grand écran…

La campagne publicitaire du Diable l’emporte, écrit par Sebastian Faulks d’après le mythique personnage créé par Ian Fleming, assure partout que « Bond est de retour ». Mais apparemment, ce James Bond là n’a pas la classe nécessaire pour attirer les producteurs.
La société de production britannique Eon, détentrice des droits de la franchise, a en effet annoncé : « Nous aimons le livre (…) mais nous ne comptons pas en faire un film dans le futur proche. »

Cela veut-il dire qu’Hollywood va se jeter sur les droits du roman ? Rien n’empêche les célèbres studios américains de s’approprier les droits du livre mais bas les pattes concernant le nom même du personnage, le chiffre 007 ou encore la musique originale… Tout ce qui fait Bond, en gros.

Pourquoi tant de haine contre ce nouveau James ? Le nouveau volume a pourtant tous les codes d’un Bond classique : des lieux de rêve, des grands méchants, des bombasses, des belles voitures et des martinis. Oui, mais voyez-vous, l’histoire serait considérée comme un peu trop vieillotte. L’époque choisie par Faulks, les années 60 et la guerre froide, ne serait pas suffisamment excitante pour les producteurs… Surtout depuis la nouvelle direction, plus moderne, prise avec Casino Royale.

Reviendront-ils sur leur décision ? Son nom est Bond, James Bond, quand même !

Ch. V. (Le 22 août 2008 - Avec Variety)