La Nasa livre ses bons points cinématographiques

La Nasa livre ses bons points cinématographiques

L'administration américaine de l'aéronautique et de l'espace, plus connue sous le nom de Nasa, a établi une liste des longs métrages de science-fiction des plus aux moins plausibles, rapporte la presse spécialisée. Bienvenue à Gattaca d'Andrew Niccol, librement inspiré du roman Le Meilleur des Mondes d'Aldous Huxley, décroche la palme du réalisme tandis que le film-catastrophe 2012 de Roland Emmerich a été qualifié d'absurde.

Sorti en 1997, Bienvenue à Gattaca explorait un monde où l'eugénisme génétique était élevé au rang de règle. Les scientifiques de la Nasa ont ensuite placé Contact signé Robert Zemeckis (1997) et Metropolis de Fritz Lang (1927). La version originale du Le jour où la terre s'arrêta (1951), où l'être humain fait face à l'arrivée d'extra-terrestre, occupe la quatrième place. Fritz Lang apparaît encore à la cinquième place avec La Femme sur la Lune (1929). Le film précède La Chose d'un autre monde(1951) et Jurassic Park (1993).

2012 de Roland Emmerich décroche la tête du classement des films de science-fiction les moins réalistes. Le long métrage sorti en 2009 concrétisait à l'écran la prophétie maya selon laquelle la fin du monde aurait lieu le 21 décembre 2012. Fusion - The Core (2003), qui repose sur l'arrêt du champ magnétique de la Terre, occupe la deuxième position devant Armageddon (1998).Volcano (1997), Poursuite (1996),A l'aube du 6ème Jour (2000) et le docu-fiction controversé Que sait-on vraiment de la réalité !? (2004) suivent.

La Nasa a effectué son classement avec le Science & Entertainment Exchange. Cette branche de l'Académie américaine des sciences propose d'aider les professionnels de l'industrie du divertissement en termes de réalisme scientifique.

(4 Janvier 2011 - Relax News)