Little Bird : Ça plane pour Boudewijn Koole (Notre avis)

Little Bird : Ça plane pour Boudewijn Koole (Notre avis)

A l'heure où le septième art est peuplé de films noyés sous les flots d'effets spéciaux grandiloquents, il est parfois bon d'être touché par un film d'une grâce et d'une simplicité déconcertante.

C'est le cas de ce Little Bird, véritable ode à l'innocence et à la naïveté infantile, qui apparaît ici sous les traits de Jojo (Rick Lens), petit garçon égaré, qui, du haut de ses 10 ans, doit souvent se débrouiller tout seul.
Entre une mère disparue et un père quasi absent, Jojo trouve du réconfort auprès d'un bébé choucas tombé du nid qu'il va adopter et élever, comme pour combler le manque affectif dont il souffre.

L'oiseau devient à la fois l'ami, le confident et la raison de vivre de ce petit garçon qui se retrouve très précocement confronté à des problèmes relatifs au monde des adultes (le deuil, l'absence) qu'il gère avec des attitudes propres à un enfant de son âge.
Le film oscille entre des scènes d'une grande tendresse entre l'oiseau et Jojo et des scènes parfois violentes de disputes entre Jojo et son père. Le tout filmé avec beaucoup de pudeur par le réalisateur Boudewijn Koole, qui n'hésite pas à insérer quelques photos, comme pour figer ces instants de bonheur qui malheureusement, comme l'enfance, sont éphémères.

Si le film est réussi, c'est aussi en grande partie grâce à son jeune acteur, Rick Lens, un petit bonhomme qui, du haut de ses 10 ans fait preuve d'un charisme naturel étonnant et d'une spontanéité qui touchera n'importe quel spectateur.

Il est vrai, et c'est cette vérité là qui fait de Little Bird un film d'une grande tendresse, qui parlera aussi bien aux enfants qu'aux adultes.

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Chloé Valmary (22 Novembre 2012)