Spécialistes ès blockbusters pyrotechniques, Michael Bay et Roland Emmerich empruntent des directions différentes pour leurs prochains longs métrages. Le réalisateur de Transformers entreprend de concrétiser sa comédie noire à petit budget Pain & Gain. Le metteur en scène d'Independence Day et 2012 prépare, lui, son retour au film-catastrophe après Anonymous, variation sur l'identité de Shakespeare, à sortir fin 2011.
Après sa trilogie sur la mise à sac de la Terre par des robots venus de l'espace, Michael Bay semble prêt à mettre en place Pain & Gain, comme il l'a confié à MTV. Doté d'un budget de 20 millions de dollars, le projet initié il y a dix ans s'inspirera de l'itinéraire sanglant de bodybuilders flambeurs de Miami, passés par les divers paliers du banditisme jusqu'au meurtre. Le cinéaste a comparé l'atmosphère du long métrage à Pulp Fictionde Quentin Tarantino et Fargo des frères Coen, entre sang et cocasserie.
Roland Emmerich fait le chemin inverse. Auteur d'un thriller politique et historique sur la véritable identité de William Shakespeare, le réalisateur d'origine allemande vient de s'entendre avec Sony Pictures pour un film connu sous le nom de code Singularity. L'intrigue du long métrage de science-fiction reste secrète, selon Deadline.com.
Les premières spéculations évoquent les définitions scientifiques du terme singularité, du trou noir pour la singularité gravitationnelle à la mainmise de l'intelligence artificielle sur l'homme, pour le registre technologique. Cela sans oublier que Roland Emmerich caresse toujours l'envie de proposer deux suites à Independence Day et qu'il a été tout récemment approché pour adapter le jeu vidéo de la fin des années 1970, Asteroids.
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(30 Juin 2011 - Relax News)