Clovis Cornillac va bientôt incarner un adepte du free-fight dans le prochain film de Julien Séri, Scorpion. Décidemment sur tous les fronts, l'acteur va surprendre ses fans avec ce projet coup de poing annoncé par ses producteurs comme un mélange de Rocky et de Fight Club.
Le free-fight, comme son nom l'indique, est une discipline libre de toutes règles, spectaculaire, ultra-violente et… interdite en France. Le scénario, signé Sylvie Verheyde (Un Frère, Princeses) retrace la destinée d'Angelo, un ex-boxeur thaï tombé au plus bas, qui va remonter la pente en se jetant à corps perdu dans le free-fight, et trouver la rédemption avec l'amour. Clovis Cornillac aura pour adversaire principal Jérôme Le Banner, champion du monde de boxe thaï, et accessoirement adepte du kick-boxing. Une douzaine de face-à-face « violentissimes », chorégraphiés par Alain Figlarz (36, Quai des orfèvres, les Brigades du tigre) ponctueront le film, construit autour de l'idée que dans la vie, pour s'en sortir, il n'y a que le combat. « Le combat sous toutes ses formes, physique et moral » précise Cédric Jimenez, le producteur, à la tête d'Imperia Film.
On savait Clovis Cornillac très sportif certes, mais on est loin du rôle de footballeur qu'il tenait dans Mensonge et trahison ! Pour ce film, il a dû suivre une préparation digne d'un athlète de haut niveau : 20 heures d'entraînement physique par semaine et un régime alimentaire draconien. Un minimum pour tenir ce rôle, initialement destiné à Joey Star… Scorpion annonce donc une noirceur et une violence assumée, renforcée par la mise en scène punchy, trouble et décalée de Julien Séri (les fils du vent). Disposant d'un budget de 6 à 7 millions d'euros, Scorpion, co-développé par Studio Canal, devrait être tourné dès mars 2006 en région parisienne.
Mais rassurez-vous, comme dans tout bon film de violence, il y a une morale résumée ici par Julien Séri : « La vie est un combat, l'amour une victoire ! »
L.L.G. (4 octobre 2005 - Avec Ecran Total)